Réglementation

DE LA RESPONSABILITÉ À LA MISE EN OEUVRE DE LA PRÉVENTION

L’employeur est responsable devant la loi de la santé et de la sécurité des salariés dans son entreprise. Il est tenu à une obligation de sécurité. À ce titre, il est le garant de la politique de prévention et de sa mise en œuvre. 

Obligations générales de l'employeur :

(art. L. 4121-1 et suivants du Code du travail)

L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Il veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes. 

Il met en œuvre les mesures de sécurité sur le fondement des principes généraux de prévention suivants (art. L. 4121-2 du Code du travail) :

  1. Éviter les risques : c’est-à-dire supprimer le danger ou l’exposition à celui-ci ; 
  2. Combattre les risques à la source : c’est-à-dire d’intégrer la prévention le plus en amont possible, notamment dès la conception des lieux de travail, des équipements ou des modes opératoires.
  3. Prendre des mesures de protection collective et individuelle : l’utilisation des équipements de protection individuelle doit intervenir en complément des protections collectives si elles se révèlent insuffisantes.
  4. Donner les instructions appropriées aux travailleurs : il incombe à l’employeur de donner aux salariés les informations nécessaires à l’exécution de leurs tâches dans des conditions de sécurité optimales. 

Le Code du travail impose un certain nombre d’obligations :

  • Maintenir un état de pureté de l’atmosphère propre à préserver la santé des travailleurs.
  • Éviter les élévations exagérées de température, les odeurs et les condensations.  

Lorsqu’un polluant est émis par une activité ou un poste de travail (locaux à pollution spécifique), le Code du travail fixe certaines dispositions réglementaires en matière d’émission de poussière, de gaz et de fumée, dont l’une d’elle est de chercher à supprimer les émissions de polluants.

Mais si la source de pollution ne peut être supprimée, il faut chercher à capter les substances dangereuses au fur et à mesure de leur émission afin de s’assurer que les concentrations restent inférieures aux valeurs limites d’exposition professionnelle fixées par le Code du travail. Dans un local à pollution spécifique (la plupart des ateliers), la protection collective impose de capter les polluants à la source.

Les préconisations suivantes seront adoptées dans le cadre de la démarche de prévention : 

  • Capter le polluant à la source
  • Compléter le dispositif de captage par un dispositif de ventilation
  • Garantir des concentrations en polluants inférieures aux valeurs limites d’exposition
  • Apporter un volume suffisant d’air recyclé et neuf
  • Abaisser au maximum la gêne occasionnée par les installations de ventilation (bruit) 

Attention, le captage, le transport et le stockage de polluants combustibles tels que poussières, vapeurs ou gaz entraînent un risque accru d’incendie et doivent être intégrés dans la démarche de sécurité incendie.

Extraits réglementaires :

(art. R. 232-5-7 (Code du Travail : aération et assainissement des lieux de travail)

« Les émissions sous forme de gaz, vapeurs, aérosols de particules solides ou liquides doivent être captées au fur et à mesure de leur production, au plus près de leur source d’émission et aussi efficacement que possible notamment en tenant compte de la nature, des caractéristiques et du débit des polluants ainsi que des mouvements de l’air. »

Circulaire du 9 mai 1985 (Décret n°84-1093 du 7 décembre 1984 – Obligations des chefs d’établissement)

« Lorsque ces substances sont des gaz ou des vapeurs inflammables, leur concentration doit être maintenue à la plus faible valeur possible et rester inférieure à 25 % de la limite inférieure d’explosivité dans l’ensemble de l’installation et à 10 % de cette limite si des personnes travaillent dans cette atmosphère. » 

Les règles de prévention des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs exposés au bruit sont déterminées d’une part par les articles R. 4213-5 à R. 4213-6 et d’autre part par les articles R. 4431-1 à R. 4437-4 du Code du travail

Contrôle périodique

Il est de la responsabilité du chef d’établissement de maintenir l’ensemble des installations de ventilation en bon état de fonctionnement et d’en assurer régulièrement le contrôle. Il doit établir, puis tenir à jour le dossier d’installation, art. R. 4222-21 du code du travail.

Arrêté Ministériel du 8 octobre 1987 relatif au contrôle périodique des installations d’aération et d’assainissement des locaux de travail.

N’hésitez pas à nous consulter. Nos experts vous accompagneront dans vos démarches et seront vous guider et vous conseiller dans les obligations que sont les vôtres :

  • Réalisation des vérifications périodiques réglementaires (relevés de valeurs de référence) 
  • Entretiens périodiques
  • La remise aux normes de vos installations

Nos experts vous aideront dans l’obtention d’aides et de subventions grâce à une expertise unique, développée depuis près de 60 ans et à un matériel reconnu dans le monde entier pour sa qualité, sa fiabilité et sa conception respectant les dernières normes en vigueur.